Je lis des vieux livres
parce que les pages tournées de nombreuses fois et marquées par les doigts ont plus de poids pour les yeux,
parce que chaque exemplaire d’un livre peut appartenir à plusieurs vies.

Erri de Luca

 

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Dans Focus

Quatre romans, quatre romanciers, un volume

Par Le mardi, 03 mars 2020


Focus sur...


  • Le Cheveu du Diable : Voyage fantastique au Japon, d'Édouard Cadol (1875)
  • Malingreux, de Charles Richard (1886)
  • Monsieur le Grand Turc, d'Armand Dubarry (1885)
  • Reine Janvier, d'Henri Lavedan (1886)

Livre remarquable à plus d'un titre !

Il comprend donc quatre romans illustrés, dans leur version inédite, édités chez Monnier, De Brunhoff et Compagnie.

Reliés ensemble avec leur couverture d'origine, le livre totalise plus de 460 pages.

La reliure, dite demi-cuir, est de très bon qualité et bien conservée.


Ces romans et leurs auteurs n'appartiennent pas tous de façon évidente à un des courants littéraires du 19e siècle.

Henri Lavedan, relèverait toutefois du Naturalisme, selon Charles Le Goffic (Les Romanciers d'aujourd'hui, 1890, p.35) ; ce mouvement de la seconde moitié du 19e siècle est fondé sur l'introduction des sciences expérimentales dans la littérature. Il prolonge l'école Réaliste, incarnée par Stendhal, Balzac ou Flaubert, attachée aux faits réels et s'éloignant de la passion ou de la subjectivité romantique.
La figure du Naturalisme, Émile Zola, explique en 1880 (Le Roman expérimental) qu'il substitue à l'étude de l'homme abstrait, de l'homme métaphysique, l'étude de l'homme naturel, soumis aux lois physico-chimiques et déterminé par les influences du milieu.
Le Naturalisme veut ainsi prouver que le milieu influence l'individu, l'écrivain est un observateur précis de la mécanique des faits et des circonstances, mais refuse toute interprétation. (Cf. Anne-Claire Duchaussoy, La littérature française pour les débutants, 2010, pp.189-200).

Édouard Cadol serait quant à lui, selon Charles Le Goffic, un parfait éclectique, un "romancier honnête et d’une bonne humeur continue, (à qui l'on) doit, entre autres livres de mérite, Gilberte, La Revanche d’une honnête femme, Les Parents riches. La caractéristique de ses livres, c’est qu’ils sont déjà tout découpés pour la scène" (Charles le Goffic, op. cit., p.320).
Il n'appartiendrait donc à aucune école littéraire en particulier.

Nous pensons qu'il en est de même pour Charles Richard et Armand Dubarry. Nous attendons vos avis.


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